Archives par mot-clé : langue française

Les mots de Léo Part. 1

Léo Ferré aurait eu 100 ans aujourd’hui.

Je connais par cœur certaines de ses chansons.

Plus jeune, je ne comprenais pas tout mais je me disais que j’étais trop jeune.

Aujourd’hui, je ne comprends pas tout mais j’ai Internet(!).

Alors, comme ça j’ai voulu voir si quelqu’un sur Internet s’était essayé à une explication de texte…mais non.

On cite Léo Ferré mais on ne l’explique pas.

Je ne vais pas l’expliquer non plus. Ce n’est pas ma vocation.

Mais puisque j’y suis, j’ai cherché ce  soir à définir – avec le littré, le tlfi, le wikictionnaire; je ne fais pas de liens mais le “copyright” leur appartient dans l’ensemble – les mots employés par Léo Ferré. …continuer la lecture de Les mots de Léo Part. 1

Kalepomentaneïnomineïologie

Hier je suis tombée sur ce mot, dans un texte français: Kalepomentaneïnomineïologie.

Et, ce mot aurait comme définition :

l’art de donner des noms difficiles à mémoriser

plutôt cocasse !

Du coup je me suis un peu renseignée sur le sujet et ma conclusion est sans appel: ce mot n’existe pas officiellement.

Je veux dire qu’on ne le trouve dans aucun dictionnaire officiel, alors même que l’on y fait référence dans des articles grand public sur des thèmes de culture G et plus particulièrement la langue française:

Kalep03

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Pourquoi “donner” mais “donation” ?

La liste des dédicaces serait trop longue. Chacun se reconnaîtra, je pense.

En fait la question serait plutôt l’inverse: pourquoi,  “donation” a un “n”  mais “donner” en a 2  ?

En effet a première vue on peut dire que ces 2 mots sont de la même famille !

On va d’ailleurs trouver en  italien donazione et donare ou encore en espagnol donación et donar . Bref des mots ne comportant qu’un seul “n”.

D’ailleurs, une remarque du littré est intéressante à ce sujet:

1. Donner faisait jadis au subjonctif, que je doin, que tu doins, qu’il doint ; cette forme se trouve encore dans des auteurs du XVIIe siècle et même du XVIIIe :
“À tous époux Dieu doint pareille joie”, [La Fontaine, Diable.] “Dieu te doint pour guerdon de tes œuvres si saintes….” [Régnier, Sat. XII] “Or prions Dieu qu’il leur doint paradis”, [Rousseau J.-B. Épig. III, 24] Cette forme peut encore être employée dans le style épigrammatique, marotique.

2. Donner faisait jadis au futur, je donrai, et, au conditionnel, je donrois. Régnier a encore cette forme : Mais de ce côté-là je leur donrois quittance, Sat. XII.
“Étant déjà failli de cœur, Qui me donra de la vigueur ?” [Rousseau J.-B. Stances relig.]

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A la découverte des syllepses…

C’est quand je me suis demandée s’il fallait que j’écrive, lors de la création d’un formulaire,  “Nombre de poste” ou “Nombre de postes” que j’ai découvert la syllepse;  même si, après réflexion je n’attribue pas à celle-ci la solution à cette question.

En effet, puisque le mot “nombre” implique un résultat de 0 à n par définition, aucune des orthographes n’était juste selon moi, et c’est tout naturellement que j’ai fini par écrire: “Nombre de poste(s)”.

Malgré tout et pour en arriver à cette conclusion, je me suis aventurée sur la page du Wikipédia concernant l’objet… et je n’ai pas été déçue… …continuer la lecture de A la découverte des syllepses…

Du “wearable” à Apple sans passer par l’Apple Watch‎

Je suis tranquillement en train d’éplucher le “courrier des Internautes” de l’Académie française et je tombe sur une question intéressante:

Je suis journaliste spécialisé dans la technologie et je souhaiterais savoir ce que l’Académie française recommande pour parler des « wearables »,(…).

Je vous laisse lire la réponse, approfondie mais pas très engagée quand même de l’Académie française:

enrich1

Ce qui m’interpelle, moi, c’est la dernière phrase: …continuer la lecture de Du “wearable” à Apple sans passer par l’Apple Watch‎