Arts littéraires

Du prix de la numérisation

Aujourd’hui j’ai découvert qu’on pouvait adopter un livre à la Bibliothèque nationale de France.

Concrètement, il s’agit de participer

à la sauvegarde du patrimoine écrit de la BnF en rendant accessible à tous la lecture d’un ouvrage de votre choix. Votre don permettra la numérisation et la mise en ligne de celui-ci dans Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.

Pour nous faciliter* la tâche, le site ‘les amis de la bnf’ mettent à disposition une liste d’ouvrages suggérés par la BnF:

Et c’est ainsi que l’on peut constater que numériser un livre, c’est loin d’être gratuit:

Si mes calculs sont bons, le montant du don est fonction du nombre de pages du livre, ce qui revient à  1.40  € la page numérisée.

Évidemment, une fois l’ouvrage numérisé, il se retrouve sur Gallica et sa  lecture est ouverte à tous. Gratuitement.

Gallica c’est aujourd’hui 4 348 725 documents en ligne, accessibles gratuitement. A 1.40 € la page numérisée…

 


*oui parce que passer par le moteur de recherche avancé de la BnF, c’est faisable mais pas simple; surtout quand on ne sait pas ce qu’on cherche.

Un exemple: j’ai cherché tous les livres français édité il y a plus de 70 ans (cf droit d’auteur vs domaine public) ; résultat:  21 613 documents…

J’en ai pris un au hasard (mais sans image car qui dit image dit déjà numérisé à priori) pour faire un test:

La presse d’hier accessible gratuitement

Aujourd’hui j’ai découvert que sur Gallica, il y avait une bonne collection de presse ancienne numérisée:

Et surtout formidablement bien rangée. Ainsi, par exemple, les numéros du journal “le petit journal” sont accessibles, via un classement par année:

Puis par semaine:

Et l’on peut donc lire l’actu du 22 mars 1918, par exemple:

Outre les grands journaux, plusieurs revues sont également proposées, classées notamment par thème:

 

Et, avant que vous ne posiez la question: non, tous les numéros des revues ne sont pas disponibles. Mais on peut facilement rester scotché des heures sur le contenu proposé.

Bon “scotchage” !

 

Un générateur de mots croisés gratuit

Parce que d’abord Lpp aime jouer avec les mots.

Et ensuite parce que Lpp adore les interfaces un peu moches mais techniquement efficaces.

Je vous présente donc ce soir le générateur de Dynamots, le seul générateur de mots croisés que j’ai trouvé qui fabrique une vraie grille :

Il n’est pas super simple à prendre en main mais une fois qu’on a compris ça roule impec !

J’ai ainsi mis un petit moment à comprendre que le curseur sur la grille change et permet:

  • pour la croix: soit de remplir une case en noir, soit inversement de la vider de son contenu quel qu’il soit:

  • Pour les doubles flèches:  d’alimenter  la grille de droite à gauche, soit de haut en bas selon qu’elles sont horizontales ou verticales

Quelques fonctionnalités sympas:

  • on est pas obligé de remplir la grille d’un seul coup, le site l’enregistre en l’associant au mail que l’on donne au début et la garde 3 mois
  • la gestion des définitions est extrêmement bien faite

Le petit moins:

Je n’ai pas été capable ni d’imprimer ni de partager ma grille… (bug ?)

Mais le copier/coller n’est pas interdit et c’est impec pour un “coller” dans un logiciel de type Classeur de calcul .


Évidemment, pour le principe j’ai fait l’exercice jusqu’au bout et je vous propose donc une grille made in LPP:

 

A B C D E F G H
1
2
3
4
5
6
7
8

 

Horizontalement
[1a] Avant 1950 [1d] Envahissent les boîtes [2a] Vieux mais à la mode [3b] Les petits pois, comme les avocats [4a] Précède les noms et les adjectifs féminins qui commencent par une voyelle ou par une h muette [5a] & [5d] Moteur de recherche alternatif [6a] Dans le téléphone fixe [6d] Les petits poissons [7a] Protocole de transfert de fichiers [7g] Téléphone Maison [8c] De pierre

Verticalement
[A1] J.-C. n’avait pas son mot à dire [A4] Ressource linguistique Informatisée [B1] Une poule sur un mur à l’imparfait du subjonctif [C2] Pas si [C7] Après 12h [D1] Stuart Errol Ungar [D5] Nom de Code [E1] Médaille d’argent du pire mot de passe [F1] On en prend chaque année [F5] Or [G1] Lpp se les creuse souvent [H5] Sa grosseur n’augmente pas la capacité de l’esprit

La solution
Elle est accessible à tout ceux qui auront trouvé au moins [G1] – en majuscule -: http://www.lespetitspois.fr/solution-des-mots-croises-du-19032018

La langue française, c’est compliqué…

Contrairement au présent de l’indicatif, il n’y a pas de désinence -s à la deuxième personne du singulier [des verbes du premier groupe conjugués à limpératif].

https://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%A9ratif_%28grammaire%29


En morphologie, une désinence est un suffixe grammatical servant à la flexion dans les langues flexionnelles.

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sinence


Une langue flexionnelle est, en typologie morphologique, une langue dans laquelle les mots (lemmes) changent de forme selon leur rapport grammatical aux autres mots dans une phrase.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_flexionnelle


En linguistique, différentes dénominations permettent de désigner la notion d’unité autonome constituante du lexique d’une langue : item lexical, lemme, lexie ou unité lexicale. C’est une chaîne de signes formant une unité sémantique et pouvant constituer une entrée de dictionnaire. Les signes constituants peuvent par exemple être réalisés par des caractères, des sons, des gestes.

Dans le vocabulaire courant, on parlera plus souvent de « mot », notion qui manque cependant de clarté. On construit des énoncés avec des lemmes ; les lemmes sont faits de morphèmes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lemme_(linguistique)


En linguistique, on définit généralement un morphème comme le plus petit élément significatif, isolé par segmentation d’un mot, le plus souvent dépourvu d’autonomie linguistique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Morph%C3%A8me


Un mot est une suite de sons ou de caractères graphiques formant une unité sémantique et pouvant être distingués par un séparateur, par exemple un blanc typographique à l’écrit ou une pause à l’oral. En fait, en linguistique, un mot est le plus petit élément pouvant être prononcé en isolation avec un contenu sémantique ou pragmatique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mot


La pragmatique est une branche de la linguistique qui s’intéresse aux éléments du langage dont la signification ne peut être comprise qu’en connaissant le contexte de leur emploi. Cet objectif est l’un des buts des études visant à mettre en évidence la cohérence propre du langage naturel.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pragmatique_(linguistique)


Un langage naturel, ou langage ordinaire, est une langue « normale » parlée par un être humain. Il s’oppose au langage formel, tel que le langage informatique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_naturel