Arts littéraires

Où Lpp s’avoue vaincu

Lpp toujours à la recherche de la vérité vient de tomber sur un os.

En effet, impossible de trouver la source de la citation d’hier:

“Il y a quelque chose à dire en faveur de l’exception, pourvu qu’elle ne veuille jamais devenir la règle.”

Cette citation est attribuée à Nietzsche sur l’Internet français. Point barre. Pas de Source, pas d’explication.

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Kalepomentaneïnomineïologie

Hier je suis tombée sur ce mot, dans un texte français: Kalepomentaneïnomineïologie.

Et, ce mot aurait comme définition :

l’art de donner des noms difficiles à mémoriser

plutôt cocasse !

Du coup je me suis un peu renseignée sur le sujet et ma conclusion est sans appel: ce mot n’existe pas officiellement.

Je veux dire qu’on ne le trouve dans aucun dictionnaire officiel, alors même que l’on y fait référence dans des articles grand public sur des thèmes de culture G et plus particulièrement la langue française:

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Pourquoi “donner” mais “donation” ?

La liste des dédicaces serait trop longue. Chacun se reconnaîtra, je pense.

En fait la question serait plutôt l’inverse: pourquoi,  “donation” a un “n”  mais “donner” en a 2  ?

En effet a première vue on peut dire que ces 2 mots sont de la même famille !

On va d’ailleurs trouver en  italien donazione et donare ou encore en espagnol donación et donar . Bref des mots ne comportant qu’un seul “n”.

D’ailleurs, une remarque du littré est intéressante à ce sujet:

1. Donner faisait jadis au subjonctif, que je doin, que tu doins, qu’il doint ; cette forme se trouve encore dans des auteurs du XVIIe siècle et même du XVIIIe :
“À tous époux Dieu doint pareille joie”, [La Fontaine, Diable.] “Dieu te doint pour guerdon de tes œuvres si saintes….” [Régnier, Sat. XII] “Or prions Dieu qu’il leur doint paradis”, [Rousseau J.-B. Épig. III, 24] Cette forme peut encore être employée dans le style épigrammatique, marotique.

2. Donner faisait jadis au futur, je donrai, et, au conditionnel, je donrois. Régnier a encore cette forme : Mais de ce côté-là je leur donrois quittance, Sat. XII.
“Étant déjà failli de cœur, Qui me donra de la vigueur ?” [Rousseau J.-B. Stances relig.]

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