S’accroupir. Le tlfi donne la définition suivante:
“A.− [Le suj. est une pers.] Se baisser, se ramasser sur soi-même (en ployant les genoux).”
Et ajoute, après quelques extraits à propos:
“Rem. Dans les énoncés, le verbe peut signifier « s’asseoir sur les talons, le menton à la hauteur des genoux, ou s’asseoir les jambes croisées en tailleur »”
De même pour accroupi (e):
“A.− [En parlant d’une pers.] Ramassé sur soi, pelotonné”
Et une note:
Rem. Dans les énoncés, le mot peut indiquer qu’une pers. est agenouillée, assise par terre, sur les talons, les genoux au menton, les jambes croisées, etc.
Donc pour le tlfi, Il n’y aurait donc pas une position accroupie mais des positions accroupies : on peut être accroupi de plusieurs façon par exemple à la façon des tailleurs.
Je dis pour le tlfi parce que dès que l’on met le nez dans les dictionnaires de l’Académie, on a droit à plus de précision et il y est notamment question de “talons”:
Dans la 9ème édition:
S’asseoir sur les talons, les jambes pliées.
Dans la 8ème:
Se tenir comme assis sur ses talons.
Dans la 4ème:
Se tenir dans une posture, où la plante des pieds touchant à terre, le derrière touche presque aux talons.
En même temps, cette histoire de talon, elle est bien étonnante vu l’étymologie de mot:
(1384) Ce mot est formé à partir de la préposition à, du nom croupe et de la terminaison verbale -ir. Le sens originel est « s’assoir sur la croupe » (par conséquent en parlant d’animaux (XIIe siècle)) et se retrouve dans l’acception héraldique du participe passé adjectif accroupi.
En fin de compte, peut-être ici doit on simplement prendre accroupi dans son sens originel: assis sur la croupe, ie sur les fesses (charnues):
Après tout, pour ceux qui aurait regardé les explications à propos du scribe, vous vous souviendrez qu’il a une tendance à l’obésité.