Ça barde !

Au détour d’une recherche sur les animaux hybrides : la description du bardot:

« […] rarement plus grand que sa mère, souvent il est plus petit. Ses formes sont plus ignobles ; sa tête est plus étroite et plus longue ; les oreilles moins longues sont plus mal placées ; l’encolure plus mince, le dos plus voûté, la croupe plus tranchante, les jambes plus fournies ; la queue est plus garnie de crins, et il hennit comme le cheval, au lieu de braire comme l’âne et même le mulet. Ce caractère dans la voix et l’abondance des crins est ce qui le rapproche le plus de son père le cheval. Il tient de sa mère l’ânesse par la taille et, en grande partie, par la conformation. Il est moins fort que le mulet, même en proportion de la taille ; et il est plus vicieux. On ne peut avoir aucun intérêt à produire cette sorte de bâtard. »

— LouisFurcy Grognier, Précis d’un cours de multiplication et de perfectionnement des principaux animaux domestiques – 1834

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bardot_%28%C3%A9quid%C3%A9%29

Image à la Une: “https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Les_races_chevalines_(Page_10)_BHL22833023.jpg – By Bunin, N.; Imprimerie Lemercier et cie.; Merder, Ivan Karlovich; Rougeron, Vignerot & Cie.; Samokysh, Mykola; Simonov, L. N. [Public domain], via Wikimedia Commons”