“Frankenstein” a pile 200 ans !

ou pas !

Si l’on lit France Culture,

le 11 mars 1818 paraissait presque sous le manteau, tiré à 500 exemplaires, un ouvrage anonyme, préfacé par Percy Shelley, intitulé : « Frankenstein ou le Prométhée moderne »

Je prends France Culture parce que c’est supposé être une référence… mais il n’est pas seul a citer cette date.

Par ailleurs, le Wikipédia Français mentionne la parution du livre sur sa page  “11 mars”:

1818 : publication du roman Frankenstein de Mary Shelley, livre écrit par provocation alors que son mari affirmait qu’aucune femme ne pouvait écrire un livre digne d’intérêt .*

Mais alors, pourquoi le Wikipédia anglais lui, mentionne une autre date ? Le 01/01/1818…

A priori avec preuve à l’appui, mais pour avoir la preuve, il fallait laisser son n° de carte bleue…:

Qui a raison ?

Bref, c’était l’occasion pour éclaircir quelques bricoles à ce sujet, et devinez quoi:

– Le livre s’appelle: “Frankenstein ou le Prométhée moderne” et non Frankenstein tout court.

– Le livre a été écrit par une femme, Mary Shelley, auteure britannique.

– Frankenstein n’est pas le nom de la créature, mais de son créateur, Victor Frankenstein

– Le nom “Frankenstein” viendrait d’une visite de Mary Shelley au château de Frankenstein, un château fort situé en Allemagne en 1816.

– Le livre est en libre accès sur Gallica:

et bientôt dans ma bibliothèque:

 

NB: le Wikipédia FR écrit

livre écrit par provocation alors que son mari affirmait qu’aucune femme ne pouvait écrire un livre digne d’intérêt

Mais ça me parait louche aussi…

C’est beau les chiffres !

Vous savez peut-être ou vous avez déjà entendu parlé du fait que la somme des chiffres du résultat d’une multiplication par 9 fait 9:

1×9 = 09          => 0+9 = 9
2×9 = 18          => 1+8 = 9
3×9 = 27          => 2+7 = 9
4×9 = 36          => 3+6 = 9
5×9 = 45          => 4+5 = 9
6×9 = 54          => 5+4 = 9
7×9 = 63          => 6+3 = 9
8×9 = 72          => 7+2 = 9
9×9 = 81          => 8+1 = 9

En reformulant, ça peut donner :

La somme des chiffres de chaque nombre de la suite 09, 18, 27, 36, 45, 54, 63, 72, 81 fait toujours 9.

Ok, pas dingue la reformulation. Mais patience…

Maintenant si je décale ma suite de -1, ça donne: 08, 17, 26, 35, 44, 53, 62, 71, 80, on est d’accord ? Si c’est le cas, faites la somme chiffres de chaque nombre composants la suite…

Et oui ! Le résultat est toujours 8 !

Allez, on est fou, on se fait  un décalé de -2 : 07, 16, 25, 34, 43, 52, 61, 70, 79

Oh magie ! On retombe encore sur nos pattes:  le résultat fait toujours 7 ! Si. Même pour 79 : il faut décomposer=> 7+9=16 => 1+6 =7; ça marche !

Je vous laisse faire la suite si ça vous amuse !

 

Des oies et des maths

Avis au lecteur: ceci est une prise de note pour moi même. Pas très simple à lire, voire pénible.

Pourquoi au jeu de l’oie, quand le premier joueur fait un 5 et un 4 il doit aller sur la case 53 et quand il fait un 6 et un 3 il doit aller case 26 ?

Telle est la question qui tracasse les petits pois ce soir…

Parce que la réponse qui consiste à dire que sur la case 54  (6×9) ou 45 (5×9)  il y a une oie et du coup de 9 en 9 tranquillement on arriverai au 63 et pareil pour la case 36 (4×9)  et ne parlons pas de la case 63 (7×9) … ben ça ne suffit pas aux petits pois.

Parce que cette réponse ne justifie pas les cases 53 et 26, elle ne fait qu’éliminer les cases 45, 54 et 36 et 63.

D’ailleurs, en réalité, on aurait pu tout aussi bien éliminer les cases: 5, 9, 14, 18, 23, 27,32, (36), 41, (45), 50, (54), 59 et (63) qui sont toutes les cases sur lesquelles sont posées une oie.

Ajoutons à cela que les cases 12/6 ,19 ,31 ,42/30 , 52  et 58/1 ont leur règle propre, et cela fait d’autant plus de cases à éliminer.

Mais  ça laissait quand même pas mal de choix au(x) concepteur(s)  du jeu:

2, 3, 4, 7, 8, 10, 11, 13, 15, 16, 17, 20, 21, 22, 24, 25, 26, 28, 29, 33, 34, 35, 37, 38, 39, 40, 43, 44, 46, 47, 48, 49, 51, 53, 54, 55, 56, 57, 60, 61 et 62

Et parmi toutes ces cases, ils ont choisis 53 pour 5 et 4 et 26 pour 3 et 6…

Pourquoi ?

A celui qui dit que la case 53 est la plus proche du 54, je peux rétorquer:

  • la 55 est tout aussi proche
  • pourquoi dans ce cas prendre 26 et pas 35 (si on suit la logique précédente) pour un 3 et un 6

Et dans le sens inverse, s’il s’agit d’enlever 10 à 36 pour arriver à la case 26, pourquoi alors ne pas avoir enlever 10 à 54 ? La case 44 était également disponible.

J’ai trouvé peu, très peu de personnes que cette question a effleuré…

En fait, juste un.

Un certain M. Aimé Mariage qui pense que le jeu de l’oie est une preuve de la numération octale (octovale?)chez le Grecs…

Et une analyse du texte de M. Mariage sur le site http://academiedesjeux.jeuxsoc.fr

Bref, intéressant, mais pas probant.

J’ai essayé plusieurs choses.

Par exemple, pour rester sur cette idée de changer de système de numération, savez-vous qu’en duodécimal, 53 s’écrit 45 (un 4 et un 5, comme le tirage !). Mais ça ne marche évidemment pas avec 36 qui s’écrit 30. Ben ouais, dommage.

Et le seul “truc” qui fonctionne sans pour autant tout expliquer est le suivant:

(case) 53 (tirage 5 et 4) est la somme des 5 nombres premiers suivants: 5 + 7 + 11 + 13 + 17

=> Soit 5 + les 4 nombres premiers qui suivent

Tandis que (case) 26 (tirage 3 et 6) est la somme des 4 nombres premiers 3 + 5 + 7 + 11

=> Mais on a pas la même logique encore une fois sur le 26 que précédemment sur le 53; en effet,  pourquoi s’arrêter au 3 chiffres qui suivent le 3 et ne pas aller jusqu’au 6ème nombre premier ? Ne vous en faite pas, c’est à moi que je pose la question. Et là je répond: ben tout bonnement parce que la somme des ces nombres premiers fait 75 ( 3+5+7+11+13+17+19,)  ce qui dépasse largement le nombre de case du jeu de L’oie – 63  -.

… – soupir –

Pour le moment, je suis au bout de ma réflexion sur ce sujet. Si vous avez des idées exploitables, l’espace commentaire est à vous. Surtout ne vous privez pas !