Pourquoi faire simple !
Il fallait un petit pois pour s’en souvenir:
Image issue de https://fr.slideshare.net/denispapy3/guide-de-lamateur-dhuitres
Pourquoi faire simple !
Il fallait un petit pois pour s’en souvenir:
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Pour se dépatouiller de la question, quelques extraits d’ailleurs:
Étendue d’eau généralement stagnante, d’une faible profondeur, située dans une cuvette naturelle ou creusée par l’homme.
Un étang est une étendue d’eau stagnante, peu profonde, de surface relativement petite (jusqu’à quelques dizaines d’hectares), résultant de l’imperméabilité du sol. Le mot étang est employé en Belgique pour designer une mare.
Il existe de nombreuses définitions de l’étang. Il s’agit d’un plan d’eau, continental, d’origine naturelle ou anthropique, dont les dimensions et les usages (vidange, assec) ne permettent pas toujours d’établir la zonation ni l’étagement des différents processus stagnustres de façon durable.
L’étang est plus petit qu’un lac, mais plus grand qu’une mare, laquelle est définie comme une étendue d’eau à renouvellement généralement limité, de taille variable (5 000 m2 au maximum). Certaines définitions considèrent que l’eau d’un étang doit être stagnante. D’autres que seules les berges, et les zones ayant une profondeur inférieure à 2,50 m sont à considérer comme zone humide. On parle aussi – en France notamment – d’étangs de pêche, et/ou de chasse.
(…)
La plupart des étangs sont le résultat d’aménagements humains, soit par l’établissement d’une digue sur un cours d’eau, soit par curage d’un endroit naturellement humide et alimenté par les eaux de pluie, de source, de ruissellement ou en creusant jusqu’en dessous de la nappe phréatique (cas des gravières). En Europe, de nombreux étangs sont contenus par des digues artificielles qui datent souvent des travaux hydrauliques des abbayes médiévales.
Étendue d’eau douce ou (plus rarement) salée, naturelle ou artificielle, à l’intérieur des terres, généralement plus vaste ou plus profonde qu’un étang, moins vaste qu’une mer.
En limnologie, un lac est, de manière générale, une grande étendue d’eau entourée de terre, où il suffit que la profondeur, la superficie, ou le volume soit suffisant pour provoquer un dépôt de sédiments et/ou une stratification (une seule condition remplie suffit à lui donner ce statut).
Dans le langage courant, le lac est un concept assez flou ; les noms locaux donnés aux plans d’eau par la population ne s’accordent pas toujours aux définitions officielles, et c’est souvent la grande taille ou une grande profondeur qui sont alors prises en compte. Un lac est ainsi plutôt plus grand et plus profond qu’un étang, lequel est plus grand et plus profond qu’une mare.
(…)
Une classification des lacs peut se faire sur le type d’événement géologique qui a présidé à leur formation :
- océaniques, c’est-à-dire des restes d’anciens océans séparés des autres mers, par exemple la mer Caspienne, voire la mer Noire pendant les périodes glaciaires ;
- tectoniques, dus à l’effondrement de portions de la croûte terrestre, comme le lac Tanganyika, le lac Malawi et le lac Victoria ;
- volcaniques, formés dans une caldeira ou un volcan actif (lac acide) :
- lacs de cratère comme le lac Albano, le lac de Nemi ou le Barombi-mbo,
- lacs polycratères ou intercratères, comme le lac de Bolsena ou le lac de Bracciano ;
- alluvionnaires, quand un cours d’eau, par exemple le Brenta en Vénétie (Italie), rencontre des dépôts alluvionnaires sur son cours, formant ainsi le lac de Levico et le lac de Caldonazzo ;
- lacs glaciaires, dus à l’érosion glaciaire, comme les lacs des régions préalpines ; c’est l’exemple des Cent lacs en Italie ;
- lacs sous-glaciaires, situés sous des glaciers, comme le lac subglaciaire de Vostok47 ;
- lacs pro-glaciaires, quand le lac est situé devant et alimenté par un glacier ;
- morainiques, quand les matériaux transportés et déposés par les glaciers forment un barrage ;
- karstiques, dus à des phénomènes d’érosion en milieu calcaire et souvent très petits ;
- de déflation, dus à l’érosion par les vents, tels ceux du Languedoc (en France) ;
- lacs artificiels, créés par des ouvrages construits par l’homme, souvent des lacs de barrage pour la production hydroélectrique, par exemple le lac de Serre-Ponçon (en France).